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Valérie Niederoest
Lausanne, née en 1979, pronom « elle » ;
Gestionnaire culturelle, programmatrice en danse et musique, musicienne, soundwalker, éco-féministe ;Au service des arts musicaux et chorégraphiques depuis plus de 15 ans, j’ai travaillé à la programmation en musiques actuelles indépendantes au Romandie Rock Club à Lausanne, administration à la Cie Philippe Saire, et suis actuellement à la co-direction du Théâtre Sévelin
36 à Lausanne.Convaincue par les nouveaux modes de structuration des organisations, inspirée par les démarches éco-féministes, je suis adepte d’une approche collaborative, et basée sur l’écoute, dans tous les rapports de travail et sociétaux.
Hors de toute instrumentalisation de l’art, je crois en l’importance de l’éducation à la sensibilité artistique à une époque où les croyances modernes en la maîtrise, la recherche du pouvoir et l’individualisme ont montré leurs limites.
Je suis musicienne, guitariste et chanteuse dans le groupe de musique répétitive/rustique/folk/bruitiste Meril Wubslin (Bongo Joe Rec.).
Avec Virginie Thurre et son organisation Echappées, j’accompagne en montagne des groupes de « Soundwalkers » dans une démarche éco-féministe de sensibilisation à l’écoute et au respect des paysages sonores et des écosystèmes montagneux.
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Ursula Degen
Ursula Degen travaille avec la lumière dans les domaines du théâtre, de l’exposition et de l’architecture. Actuellement, employée à temps partiel, elle est responsable de projet dans le domaine de l’éclairage public au sein de la société opticalight à Zürich. En outre, elle met en lumière des expositions, des performances scéniques et enseigne à la Haute Ecole des Arts de Zürich (ZHdK) à la section scénographie.
Après une formation de traductrice, elle entame son parcours actuel plutôt accidentellement. Depuis 3 décennies, elle déambule dans les espaces mis en scène par voie de la lumière et de l’ombre.
Après des débuts comme régisseuse lumière dans la scène indépendante, des engagements dans l’événementiel et au Schauspielhaus de Zürich pendant l’époque de Christoph Marthaler, elle retourne à la scène indépendante comme créatrice lumière et régisseuse générale. Elle a travaillé dans tous les domaines des arts vivants, notamment avec la compagnie Zimmermann & de Perrot, avec Christoph Marthaler, Simone Aughterlony, Phil Hayes etc. et participe durant de nombreuses années à de multiples projets théâtraux dans le cadre du Festival Origen dans de nombreux types de paysage et constructions alpines présents dans les Grisons. Elle a par ailleurs réalisé plusieurs éclairages d’expositions au Musée national suisse à Zürich, à la galerie KBH.G à Bâle et dans le cadre d’expositions itinérantes et permanentes. -
Selina Beghetto
Selina Beghetto est une dramaturge et écrivaine indépendante basée à Lucerne. Après un Bachelor en études théâtrales, cinématographiques et médiatiques à l’Université de Vienne (dont un semestre à l’Université de Pise), elle a obtenu un Master en danse et études allemandes de l’Université de Berne en 2016. Au cours de ses études elle a assisté divers artistes dans plusieurs domaines des arts de la scène, lui donnant l’occasion d’explorer une gamme de disciplines, d’approches et de contextes artistiques, allant de petites productions locales à un projet international de théâtre pour jeune public réalisé en Suisse et au Kosovo. De 2017 à 2019, Selina a occupé le poste de dramaturge de la compagnie de danse contemporaine Tanz Luzerner Theater à Lucerne sous la direction artistique de Kathleen McNurney, ce qui lui a permis de travailler avec plusieur·es chorégraphes internationaux·ales. Ses mandats actuels incluent la codirection artistique et le poste de dramaturge pour Steps, Festival de danse du Pour-cent culturel Migros, ainsi que pour le YES – Young Ensemble Südpol, une nouvelle compagnie transdisciplinaire pour les jeunes professionnel·les qu’elle a cofondée en 2020. Selina est également active en tant qu’auteure, publiant sur des plateformes culturelles et dans des magazines, elle rédige également du matériel textuel pour des projets dans et hors de la scène artistique. Selina est membre de plusieurs comités, tels que le jury des Swiss Dance Days 2022, le jury de sélection des boursier·ères de la Fondation Landis & Gyr et co-préside le comité Südpol Luzern.
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Samir Kennedy
Samir Kennedy est un artiste indépendant basé entre Londres et Marseille, travaillant à l’intersection de la chorégraphie, de la performance, du son et de la vidéo.
Il a découvert la performance lors d’un concert de chorale à l’école primaire, quand une voix est sortie de sa bouche qui semblait ne pas être la sienne. Il s’est rapidement tourné vers le théâtre musical, trouvant finalement la danse contemporaine où il a terminé ses études à Laban, au Royaume-Uni en 2013, et a obtenu son diplôme du programme MA EXERCE au Centre Chorégraphique National de Montpellier en 2023.
Depuis, il a établi une pratique interdisciplinaire et diversifiée, travaillant à l’international dans différents contextes et rôles— en tant que performer, chorégraphe, metteur en scène, concepteur sonore et dramaturge, dans des théâtres prestigieux ainsi que dans des espaces souterrains, expérimentaux, des clubs et des galeries.
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Rudy Decelière
Né en 1979 à Tassin-la-Demi-Lune (France), il vit et travaille à Genève. Il étudie aux Beaux-Arts de Genève (actuelle HEAD) de 1999 à 2003, notamment avec Carmen Perrin, et explore l’art sonore par le médium de l’installation, proposant autant d’espaces extérieurs qu’intérieurs, en perpétuel regard de leurs situations, leurs composantes architecturales et leurs paysages sonores natifs (Musée des Beaux-Arts du Locle 2021, Pavillon de la Danse 2021, Ferme Asile 2020, Ural Biennial 2017, CERN 2016, EPFL 2016, Kunst Museum Olten 2016, Saint-François 2014, Bex & Arts 2014, Musée Jenisch 2013, Abbatiale de Bellelay 2012). Certaines installations vibratoires tendent vers le silence, accroissant une attention au moindre mouvement, à la plus petite vibration.
De sa qualité parallèle de créateur sonore pour pièces pluridisciplinaires découlent de multiples réflexions autour du sonore, son espace et les rapports ou limites que ces derniers entretiennent avec la musique, donnant ponctuellement lieu à des performances ou pièces sonores. Enrichi de ses expériences cinématographiques, Rudy Decelière travaille principalement à base de sons concrets rendus variablement abstraits, mettant ainsi en jeu la limite perceptive de l’auditeur·ice.
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Roberta Alberico
Roberta Alberico a étudié la Littérature et la Philosophie à l’Université de Lausanne, à l’Humboldt Universität zu Berlin et à Paris 3 – Sorbonne Nouvelle.
Après un mandat d’une année au TU – Théâtre de l’Usine en tant que responsable de la communication et de la presse et en tant que membre du collectif de programmation, elle a intégré l’équipe de l’Abri avec le même cahier des charges. Elle a ensuite cocréé, avec Camille Poudret, l’association Schlag production qui suit des artistes en termes d’administration et de production. Elle est également dramaturge de la compagnie PRAXIS dirigée par Claire Dessimoz depuis 2022.
Avec le collectif anthropie, la compagnie Dreams Come True de Yan Duyvendak et Rémi Dufay, elle a créé Nous sommes partout, un projet militant d’édition et de lectures collectives (Théâtre du Grütli, La Grange, Arsenic programme de médiation, Aargauer Kunsthaus, Ring scène périphérique – Toulouse, Cave poésie – Toulouse, Festival Santarcangelo, Zona K – Milan, Théâtre National Wallonie-Bruxelles).
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Raphael Raccuia
Raphael Raccuia est musicien expérimental, pratique l’improvisation, la création sonore, la
performance et la musique de scène. D’abord guitariste, il se tourne vers divers instruments,
conçus à partir d’objets détournés (tourne-disques, appareils à bande, effets, microphones,
objets du quotidien électroniques ou non), ainsi que des synthétiseurs. Preneur de son (field
recorder), il utilise ses enregistrements comme matière première musicale. Sa première
formation d’électronicien l’a amené à réaliser des instruments DIY, ainsi que des conceptions,
réparations et modifications de matériel audio. Il se sert de l’informatique comme un outil de
composition et de diffusion, crée des algorithmes de spatialisation et d’autres outils utiles à la
création sonore. Également techniscéniste et ingénieur du son, il travaille depuis quinze ans
pour les arts vivants avec de nombreuses compagnies. -
Prune Beuchat
Après avoir étudié à l’ENSATT, à Lyon, Prune Beuchat devient artiste auxiliaire à la Comédie Française en 2006 et y travaille avec Omar Porras et Christophe Rauck. Elle collabore ensuite avec des metteur·es en scène aux recherches variées : Jacques Vincey, Anne Bisang, Gérard Desarthe, Nicolas Gerber, Philippe Mentha, Michel Raskine, Anne Astolfe (cie Le Laabo), Louise Vignaud, Baptiste Guiton, Nicolas Zlatoff, Cédric Dorier, Sarah Eltschinger, Piera Bellato, Mathilde Morel. Parallèlement, elle suit des ateliers de formation continue et rencontre Pico Berkowitch avec lequel elle pratique la méthode Meisner depuis 2015. Le travail à la caméra la passionne également. Depuis 2012, elle tourne dans des courts-métrages, séries et film avec Eric Woreth, Serge Meynard, Guillaume Mainguet, Guilhem Amesland, Okacha Touita, Robin Harsch, Ludovic Damiano, Anne Thorens et Delphine Lehericey.
Intéressée par la recherche, la transmission et l’accompagnement d’artiste, elle est assistante d’enseignement et de recherche à La Manufacture à Lausanne de 2017 à 2019. Elle poursuit ce travail en animant plusieurs séances du Training permanent de *La FC*, et en accompagnant des artistes telles que Coline Bardin et Anne Ottiger à la création de leur seule en scène. Depuis 2022 elle est coach en art oratoire à La Manufacture. Cette saison elle conduit un projet de Recherche avec le metteur en scène Julien Meyer intitulé : Action littérale, comment travailler un texte sans qu’il nous fige qui se déroulera à La Manufacture et le Dansomètre à Vevey.
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Pierre Piton
Après une première formation de danseur interprète au Conservatoire National de Paris,
j’intègre La Manufacture – Haute école des arts de la scène à Lausanne, sous la direction de
Thomas Hauert. Suite à l’obtention de mon Bachelor en 2017, j’allie une carrière de danseur
interprète et de chorégraphe placée sous le signe de la collaboration. L’association La PP,
fondée avec Romane Peytavin en 2018, permet à notre duo de développer la performance
Dédicace (présentée durant le festival Antigel et à la Sélection Suisse en Avignon), ainsi que
le spectacle Farewell Body (crée à l’Arsenic Lausanne et récemment dansé aux Swiss Dance
Days). En 2019, j’ai rejoint le collectif The Field basé à Zürich qui me permet d’adopter un rôle
hybride de recherche et d’interprétation sur les thématiques de la création en collectif. The
Field est une structure poreuse qui propose à ce jour des workshops Dance&Parkinson, un
club de lecture dansé Textual Fantasy et des formats chorégraphiques urbains tels que
QuestionKiosk et Dance Delivery. Depuis sa création, The Field invite également des
chorégraphes telles que Simone Aughterlony, Monica Gillette, Isabel Lewis et Meg Stuart à
co-créer des projets. -
Olivier Koundouno
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Nina Langensand
Formation d’actrice et d’artiste plasticienne aux académies des beaux-arts de Zurich, Berne et Genève. amie, activiste, artiste, actrice et interprète aussi bien sur la scène indépendante, qu’au théâtre, au cinéma et à la télévision. Elle fait partie de la groupe de performance ultra, qui opère depuis Lucerne et Genève dans des pièces, des performances et des installations en marge de la stabilité. Elle a co-fondé l’initiative art+care.
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Nidea Henriques
Après une maturité gymnasiale en arts visuels et histoire à St-Maurice, Nidea Henriques est
diplômée en 2015 à la HETSR, Lausanne d’un CFC de techniscéniste.
Elle collabore ensuite avec diverses compagnies et metteur·ses·x. en scène de Suisse
romande comme régisseuse de tournée, directrice technique, éclairagiste, assistante à la mise
en scène et comédienne. (Joël Maillard, Audrey Cavelius, Muriel Imbach, Valerio Scamuffa,
Maria de la Paz, Cie Mezza Luna, Cie pied de biche etc.)
Elle enseigne aussi en tant qu’intervenante lumière pour le CFC de techniscéniste en première
année de 2017 à 2021 à La Manufacture – Haute école des arts de la scène à Lausanne. En 2018, elle écrit son premier solo joué au théâtre 2.21 pour le festival singulier pluriels. Puis obtient un CAS Dramaturgie & Performance du texte au mois de novembre. En 2019, elle joue dans A l’envers, à l’endroit, une création collective de Muriel Imbach a
côté de Cédric Leproust. En 2021, elle devient directrice technique adjointe pour le Théâtre Sévelin 36 et la compagnie Philippe Saire à temps partiel. -
Nicole Seiler
Née en 1970 à Zürich, Nicole Seiler se forme en danse et en théâtre à la Scuola Teatro Dimitri
à Verscio (CH), à la Vlaamse Dansacademie à Bruges (BE), et à Rudra Béjart à Lausanne
(CH). Après une carrière d’interprète, Nicole Seiler crée sa compagnie en 2002, et depuis 2004
elle rencontre une diffusion internationale. Nicole Seiler a créé une trentaine de spectacles à
ce jour et a su s’imposer comme une figure incontournable de la scène suisse de danse
contemporaine. L’image, la vidéo et la voix ont une grande importance formelle dans sa
démarche artistique. Sa recherche donne naissance à des spectacles novateurs et singuliers
: de danse multimédia, des vidéos et des installations chorégraphiques. Ces dernières années,
sa réflexion sur la relation entre l’image et le son se penche plus particulièrement sur la
description du mouvement, l’exploration du langage dansé en relation avec son pendant
articulé et la mémoire du mouvement d’un point de vue historique ou personnel. Enfin, ceci l’a
amenée à développer un intérêt pour le travail vocal, et à travers son usage faire du corps un
instrument total.
En 2009, Nicole Seiler remporte le Prix culturel vaudois danse par la Fondation vaudoise pour
la culture et en 2021 elle est récompensée par le Prix suisse des arts de la scène. -
Neda Loncarevic
Après l’obtention du Master ès Lettres russes et allemandes à l’Université de Genève, elle se
tourne vers la scénographie et, en 2002, obtient son diplôme de designer en scénographie à
l’École Cantonale d’Art du Valais. Depuis, elle conçoit des espaces scé niques pour le théâtre,
l’opéra et la danse, mais elle se passionne également pour la scénographie d’exposition et le
décor de cinéma qu’elle cosigne avec la scénographe Fanny Courvoisier. Elle est la partenaire
fidèle des metteureuses en scène comme Muriel Imbach, Nathalie Sandoz et Anna Lemonaki,
et, entre autres, elle collabore régulièrement avec Ariane Moret, Guillaumarc Froidevaux,
Claire Deutsch et Nina Negri. Depuis 2012, elle conçoit les scénographies et installations
scéniques pour la chorégraphe Jasmine Morand (Cie Prototype Status). Leur création
« LUMEN » sera récompensée par Le Prix suisse des arts de la scène en 2020. -
Nataly Sugnaux Hernandez
Suite à des études d’architecture d’intérieur à l’école des Arts décoratifs, elle entre à l’école des Beaux Arts de Genève (HEAD) où elle développe un travail vidéo, réalisant principalement des films documentaires et d’animation, ainsi que des installations.
En parallèle, elle co-coordonne les expositions de l’espace Piano Nobile et créera en 2004 le festival Point d’impact – festival de performances, dont elle se chargera de la programmation durant 3 ans en collaboration avec Marie-Eve Knoerle et Maryline Billod.
La même année, elle est engagée pour 3 ans en qualité d’assistante d’enseignement pour le nouveau pôle de performances de la HEAD, dirigé entre autres par La Ribot, Yan Duyvendak, et Fabrice Gygi.
Dès 2003, elle gère l’administration, la production et la diffusion de différentes compagnies suisses. En 2008, elle crée l’association Morris Mendi pour ainsi réunir l’ensemble de ses mandats, travailler à l’accompagnement de jeunes projets et mettre en place le « pôle statut » permettant le paiement des cotisations salariales pour les engagements d’artistes.
Le Cie Yan Duyvendak prenant de l’ampleur, elle y travaillera durant 13 ans. Passant de l’administration à la production, ainsi qu’à la diffusion en Suisse et à l’étranger, à la gestion générale de la compagnie, des collaborateurices et des partenaires financiers et politiques.
Depuis juillet 2018 jusqu’en 2024, elle est co-directrice du théâtre du Grütli à Genève avec Barbara Giongo.
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Mona de Weerdt
Mona De Weerdt (1987) est chercheuse en théâtre et en danse et dramaturge. De 2012 à 2016, elle a travaillé comme assistante scientifique à l’Institut d’études théâtrales de l’Université de Berne. En 2016-2018, elle a travaillé comme dramaturge/directrice de production au Südpol de Lucerne et depuis 2020 comme dramaturge de projet chez TanzPlan Ost. Parallèlement, elle travaille en tant que dramaturge indépendante avec différentes compagnies/chorégraphes. Depuis 2020, elle réalise avec la cinéaste Michelle Ettlin le projet Choreographers at Work ! – une série de films documentaires sur les processus de création en danse contemporaine.
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Michèle Pralong
Michèle Pralong est une praticienne de théâtre basée à Genève. En 2003, elle ouvre à Genève
le T/50, un micro-théâtre qui sera un lieu pour les créateur·ices indépendant·es durant 10 ans.
De 2006 à 2012, elle codirige le GRÜ/transthéâtre Genève avec la metteure en scène Maya
Bösch : elles en font un cluster d’inventions puisant à toutes les disciplines, tous les formats.De 2012 à 2016, elle collabore en tant que dramaturge notamment avec Caroline Bergvall,
artiste pluridisciplinaire, Cindy Van Acker et Foofwa d’Imobilité, chorégraphes.
Au Théâtre de Poche à Genève, elle met en scène Au Bord de Claudine Galéa en 2016, et
J’appelle mes frères de Jonas Hassen Khemiri en 2017. A La Bâtie-Festival de Genève, elle
présente en 2018 la performance (elle s’assit), et en 2019 une installation pluridisciplinaire :
Finalement, tout s’est bien passé. Essai sur la colère (conception, texte et mise en scène).
De 2018 à 2020, elle est en charge avec Cindy Van Acker de la création d’une radio de danse,
STATION DEBOUT, coproduite par l’ADC (Association pour la danse contemporaine). De
2018 à 2021, elle travaille avec Julie Gilbert et Dominique Perruchoud sur Vous êtes ici,
feuilleton théâtral coproduit par 16 théâtres genevois, qui sera empêché par la pandémie.
Elle a notamment publié Partituurstructuur : les partitions chorégraphiques de Cindy Van
Acker, Editions Héros-Limite, Genève, 2011.Elle est actuellement corédactrice en chef du Journal de l’ADC avec Anne Davier.
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Michael Scheuplein
Michael Scheuplein est né en 1982 à Santiago du Chili. Il est titulaire d’un Master en Sciences Sociales de l’Université de Lausanne. Professionnellement, il évolue d’abord dans le milieu du cinéma en travaillant notamment pour l’agence de promotion SWISS FILMS ainsi que pour Look Now! Filmdistribution à Zürich. Dès 2010, il se tourne vers les arts vivants en tant qu’administrateur de différentes compagnies de danse et théâtre. Entre 2015 et 2019, il est l’administrateur du far° festival des arts vivants de Nyon.
En 2016, il rejoint le conseil d’administration de la coopérative d’habitation La Meute avec lequel il va élaborer un projet d’habitation mixte, culturel et social dans le nouveau quartier des Plaines du Loup qui voit le jour en 2022 à Lausanne.
Depuis 2020, suite à un voyage d’une année en Amérique latine vers son pays de naissance, il expérimente un nouveau rapport à la temporalité au travers d’un mode de travail saisonnier. L’hiver, il continue d’évoluer dans les milieux du cinéma et des arts vivants, comme administrateur ou producteur mais également comme modérateur de films, interprète et illustrateur. L’été, il est berger dans le Jura vaudois où il s’occupe d’un troupeau d’une centaine de vaches allaitantes.
Il est engagé dans plusieurs associations et collectifs lausannois dont Marie-Louise, collectif d’illustrateurices et Saint-Martin/NeoMartine, un espace protéiforme de liens sociaux, d’ouverture et de liberté au coeur du Flon.
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Meriel Kenley
Meriel Kenley est dramaturge, vidéaste et chercheuse en arts de la scène, issue de l’École normale supérieure de Lyon. Après une première mise en scène (La Maison et le monde (2017) d’après Rabindranath Tagore, avec la danseuse Fanny Wiard et le joueur de sitar Nicolas Delaigue), elle a collaboré avec les danseuses Lise Messina, Charlotte Mattei, Juliette Adrover et Alice Thomas ainsi qu’avec l’auteur Raphaël Gautier en tant que « vidéo-dramaturge » pour le projet Nyx (avec notamment une résidence à Ramdam un centre d’art, Sainte-Foy-lès-Lyon, fin 2018). Elle a travaillé avec Coline Bardin en tant qu’œil extérieur lors de la création de La Mâtrue – Adieu à la ferme (2021-2022) ; en tant que dramaturge pour L’Idiote d’Arianna Camilli (2022) et la fine di tutte le cose / l’inizio di tutte le altre d’Emma Saba (2022). Elle est adjointe scientifique à la Mission recherche et intervenante Méthodologie pour le Bachelor Théâtre de La Manufacture – Haute école de la scène. En parallèle, elle mène des projets vidéo depuis 2010. Si des films qu’elle a co-réalisés comme What can we say? (2019) ou Pierre Skira : En atelier (2020) ont fait l’objet de diffusions (Aesthetica Short Film Festival, Redfern Gallery), la vidéo l’intéresse aussi en tant qu’outil provisoire dans l’élaboration d’une œuvre. Cela constitue d’ailleurs le sujet de la thèse de doctorat qu’elle consacre à la vidéo dans les processus de création en arts de la scène, menée sous la direction de Julie Sermon.
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Maud Blandel
Maud Blandel est une chorégraphe franco-suisse basée à Lausanne. Formée à Toulouse à la danse contemporaine, elle poursuit ses études de mise en scène à la Manufacture (Lausanne) et d’arts plastiques à la HEAD (Genève). Elle fonde l’association I L K A en 2015 et développe depuis un langage qui puise son inspiration autant aux frontières de l’art, de l’anthropologie, des cultural studies que dans l’écriture musicale. Son approche de la dramaturgie, son goût pour la transformation et son souci de musicalité la poussent à créer des objets chorégraphiques singuliers, puissamment composés, dans lesquels les phénomènes convoqués sur scène se voient progressivement dégénérer.
En parallèle de ses travaux, elle assiste ou collabore avec d’autres artistes tel.le.s que Heiner Goebbels, Cindy Van Acker, Romeo Castellucci, et travaille comme pédagogue et dramaturge au près d’artistes émergent.e.s.
Maud Blandel est artiste résidente à l’Arsenic de Lausanne depuis 2018 et est accompagnée par Parallèle – Plateforme de pratiques artistiques émergentes internationales basée à Marseille. Depuis janvier 2024, elle est artiste associée au CNDC d’Angers et à Bonlieu – scène nationale d’Annecy.
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Marius Schaffter
Comédien, performer, scientifique, dramaturge et metteur en scène, Marius Schaffter (1980)
vit et travaille à Genève. Proche des Arts visuels, il développe une pratique scénique
originale entre performance et écriture qui déconstruit minutieusement le cadre des
disciplines artistiques.
Depuis 2015, il codirige le collectif Old Masters avec Jérôme Stünzi et Sarah André. Old
Masters crée successivement Constructionisme (2015), Fresque (2016), L’impression
(2018), Le Monde (2019), Bande originale (2021) et La Maison de mon esprit (2022).
En tant qu’interprète, il a été à l’affiche de Le grand dancing, de Julien Basler et Virginie
Schell en 2021. Précédemment, il a travaillé pour Phil Hayes dans Work (2017-2018). Il a
aussi joué pour Adrien Barazzone dans Les Luttes intestines, crée en 2017 et présenté à la
Rencontre du théâtre suisse (Zürich, 2018).
Par ailleurs, il développe une pratique de dramaturgie en collaborant avec d’autres artistes,
notamment Gregory Stauffer, puis Johannes Dullin. Il a ainsi accompagné Johannes Dullin
Plays The Devil et précédemment The Best Piece Of This Season. Il a aussi travaillé avec la
performeuse israélienne Ana Wild pour la création Worlds.
Diplômé de l’école de théâtre Serge Martin en 2013, Marius Schaffter est aussi titulaire d’un
Master en géographie humaine, domaine où il a été chercheur enseignant à l’Université de
Genève de 2007 à 2010. -
Marion Baeriswyl
Danseuse et chorégraphe basée à Genève, Marion Baeriswyl développe une danse en lenteur, qui se loge dans des interstices corporels précis et cherche à détourner la figure humaine.
Formée à l’ADMH/Cie Virevolte, Marion crée son premier projet en solo puis au sein du duo eamb avec Elodie Aubonney (2009-2016). Depuis 2015, elle cosigne, en binôme avec le musicien D.C.P, des pièces qui questionnent notre rapport au monde et s’inspirent de phénomènes naturels pour mettre le public dans une attention au présent. Elle travaille avec différentes compagnies genevoises, dont la cie de l’estuaire/Nathalie Tacchella et enseigne régulièrement la danse contemporaine. Co-fondatrice du Projet H107, un lieu pour la création en arts vivants à Genève, elle s’intéresse aux contextes de création, de représentation et de transmission. Depuis 2021, elle est artiste invitée au théâtre du Galpon.
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Mariela Nestora
Chorégraphe, chercheuse, praticienne Feldenkrais basée à Athènes, en Grèce.
Elle crée des spectacles pour la scène, ainsi que des projets spécifiques et des projets dans l’espace public, à la fois en tant que chorégraphe pour YELP danceco. et en tant que danseuse indépendante. Son travail a été soutenu par le ministère grec de la culture, le festival d’Athènes et d’Epidaure, le centre culturel Onassis, le festival international de Kalamata, etc.
Elle est diplômée du programme de maîtrise en recherche artistique de l’ArtEZ University of the Arts, Pays-Bas, en 2019 et a également étudié la méthode Feldenkrais (Greece 1 Training), la danse contemporaine et la chorégraphie (London Contemporary Dance School, Royaume-Uni), la biologie (B.Sc., Queen Mary and Westfield, Royaume-Uni) et la génétique moléculaire humaine (M.Sc. St. Mary’s Medical School, Imperial College, Royaume-Uni).
Sa recherche artistique est mobilisée par l’examen urgent de la relation entre l’homme et l’environnement. Située dans le post-humanisme, elle étudie la chorégraphie en tant que rassemblement spéculant sur différents modes de coexistence. Depuis 2020, elle développe sa méthodologie de chorégraphie moléculaire.
Elle a également travaillé comme co-commissaire du projet Moving Ground and Living du Duncan Dance Research centre, et comme membre des comités de sélection du programme de bourses de danse ARTWORKS – Fondation Stavros Niarchos 2022 et du financement de la danse – Ministère grec de la culture et des sports 2017-9.
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Marie Alexis
Marie Alexis (*1981) est chorégraphe, vidéaste et dramaturge. Après des formations en danse contemporaine à Zurich et à Londres ainsi qu’en Life/Art Process selon Anna Halprin, elle a travaillé en tant que danseuse indépendante en Suisse et à l’étranger. En 2020, elle a obtenu son master en chorégraphie à la ZHdK et a ensuite été Associated Junior Researcher à l’Institute for the Performing Arts and Film IPF de la ZHdK jusqu’en 2022. Elle s’intéresse à l’esquisse d’utopies et de dystopies, à l’interface entre l’art, la théorie et la philosophie ainsi qu’au champ thématique de la neurodiversité.
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Mariana Nunes
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Marc Le Roux
Marc-Erwan Le Roux est né en région parisienne en 1980. Il étudie le droit à l’Université Paris 2 et obtient une maîtrise de droit européen tout en travaillant notamment pour un festival de Jazz, en soutien à la production pendant plusieurs années. Après une expérience de juriste pour différents artistes et labels de musique au sein d’un cabinet d’avocats, il travaille au sein d’une société de production audiovisuelle (cinéma documentaire) avant de rejoindre Genève où il s’installe fin 2009. Administrateur pour le Festival Tous Ecrans, puis le FIFDH, il devient directeur adjoint du GIFF avant de rejoindre le théâtre du Grütli à l’été 2018. Depuis lors, il assure la direction de l’administration et des finances du théâtre et prend la responsabilité du Bureau des Compagnies courant 2021. En parallèle à ses fonctions au Grütli, il obtient un CAS en administration publique à l’IDHEAP (UNIL Lausanne), et est engagé jusqu’à février 2024 dans une formation continue autour des enjeux de gouvernance collective et de facilitation de projets débutée en septembre 2022.
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Mamu Tshi
Mamu Tshi est née au Congo qu’elle quitte avant ses un an pour Lausanne où elle vit et
travaille aujourd’hui. Très tôt attirée par la danse urbaine, elle fait aujourd’hui partie de l’élite
mondiale du krump : en 2020 et 2021, elle a reçu le titre de « danseuse de l’année » dans
cette discipline. La danse freestyle, puissante, expressive et libératrice, fait partie du
mouvement de la street dance et est considérée, entre autres, comme une réponse artistique
à l’oppression systématique de certains groupes et à la frustration qui en découle. Mamu Tshi
a longtemps fréquenté les danses urbaines avant de se produire pour la première fois en 2019
au Théâtre Sévelin 36 dans le cadre des « Quarts d‘Heure » – une plateforme pour jeunes
chorégraphes. Avec sa pièce L’Héritière, Mamu Tshi complète également le trio international
Portraits in Otherness commissionné par Akram Khan Company pour la tournée en Suisse
(Festival Steps 2022). Elle anime un projet d’inclusion des cultures et pratiques artistiques
issues des milieux urbains et underground dans le paysage culturel Suisse, CAaUSE, Centre
d’Arts Alternatif et Urbain Suisse Émergent. À Vidy, elle est assistante chorégraphie et
interprète dans Sous influence de Nina Negri en 2021. -
Lucia Gugerli
Lucia Gugerli (*1994 à Schaffhouse) est une artiste basée à Zurich qui travaille dans les
domaines de la danse et de la performance. Actuellement, Lucia collabore avec le collectif
The Field, compagnie associée à la Tanzhaus Zürich. Depuis 2019, le collectif cherche des
moyens de dépasser les frontières de l’espace théâtral et d’interagir avec son
environnement à travers la pratique du mouvement. Avec The Field, Lucia s’est produite
dans des institutions culturelles renommées de la ville de Zurich – telles que Tanzhaus,
Kunsthalle, Kunsthaus, Theaterspektakel, Zürich Tanzt, Rote Fabrik et a collaboré avec
Simone Aughterlony, Isabel Lewis, Meg Stuart. Lucia a étudié la danse contemporaine en
Allemagne et aux Pays-Bas. Parallèlement à sa carrière de performeuse, Lucia a travaillé
à la Tanzhaus Zürich en co-organisant le professional training et a été assistante de
production pour le festival d’arts vivants zürich moves! en 2018 et 2019. En 2021, elle a
reçu le Covid-Arbeitsstipendium de la ville de Zurich et une bourse de la ville de Schaffhouse
pour son travail d’artiste-chorégraphe. Récemment, Lucia a reçu une bourse du canton de
Schaffhouse, qui lui permettra de passer six mois à Berlin en 2023. -
Leo Garcia
Suisse, né à Lausanne en 1987, titulaire d’un Baccalauréat littéraire obtenu en France en 2007,il commence à travailler comme technicien sur les plateaux de l’Arsenic, l’Octogone et La Grange de Dorigny dès 2006.
Première régies lumière dès 2008 et régies générales pour des compagnies vaudoises et genevoises dès 2011, il signe sa première création lumière et va ensuite collaborer sur plusieurs créations avec à la mise en scène (entre autres):
Christian Geoffroy Schlittler, Rodolphe Ittig, Jean Daniel Piguet, Eve Marie Savelli, Floriane Mésenge, Mélina Martin, Ludovic Chazaud, Oscar Gómez Mata, Bastien Semenzato, Cédric Djé Djé, Marc Oosterhoff
Actuellement directeur technique des Cies Moost et L’Alakran, il est également régisseur général du Festival de la Cité.
Il travaille également au sein d’une association ayant pour but la préservation d’anciennes pratiques de la technique du spectacle et la formation continue sur les nouvelles pratiques, ainsi que l’accompagnement de techniscénistes ou d’artistes sortant de formation.
Ayant une perspective des problématiques d’inclusion et d’émancipation, il tente de se distancer des schémas oppresseurs.
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Leila Chakroun
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Laurent Valdès
Artiste genevois formé au cinéma dans la Cité de Calvin, Laurent Valdès (*1973) oscille entre les arts de la scène – collaborant avec des metteurs en scène, des chorégraphes et des musiciens – et les arts plastiques, pratiquant le voyage documenté par la photographie, la vidéo ou l’écriture. Ses destinations – dont les plus fréquentes, le Japon ou Hong Kong – se répètent autant de fois que le sujet a besoin d’être documenté, saisi, réfléchi, parfois sur des années. Maîtrisant les images en mouvement tant dans l’art du cadrage que du montage, il développe un langage dessiné par la lumière pour un résultat à découvrir sur le mode de la contemplation. Dans ses dispositifs, il est question de scénographie, parcours et de narration par l’espace. Pétri de culture nippone, il y fait souvent passer certaines valeurs, comme le mā qui en japonais signifie l’intervalle, l’espace, la durée, la distance, non pas celle qui sépare mais celle qui unit.
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Laura Gaillard
Laura Gaillard commence par un parcours universitaire en sociologie et économie, puis décide de s’orienter vers la danse contemporaine. Elle étudie à la Manufacture, Haute école des arts de la scène (HEARTS) à Lausanne où elle a l’opportunité de travailler avec différents chorégraphes internationaux.
Pendant ses études, Laura crée et participe à plusieurs performances dans le cadre de manifestations locales. En tant que danseuse, elle travaille entre autres pour la Cie ADN Dialect, Jérôme Bel, Foofwa d’Imobilité, Massimo Furlan, la Cie Nicolas Turicchia, Yasmine Hugonnet et Nicole Seiler. Elle enseigne la danse dans différentes institutions de la région lausannoise et se forme à la méditation transcendantale ainsi qu’à la respiration alchimique.
Depuis 2019, elle développe plusieurs projets articulant toujours le mouvement et la voix, parfois autour de texte ou encore de l’écriture. En 2020, elle produit la performance « Acte en chanter », un solo de danse interactif mêlant voix, écriture poétique et danse. Puis, en 2021 elle participe au projet SÉRIE, résultat d’une recherche menée en collaboration avec d’autres structures autour de la thématique de la partition. La même année, elle crée le spectacle « Ballade Assise », pièce participative destinée à un public de seniors pour lequel elle reçoit le prix du mérite culturel d’encouragement de la ville de Renens. En 2022 elle crée « Dulcis Mater » présenté dans le cadre du festival les quarts d’heure au Théâtre de Sévelin 36. En 2022 et 2023, elle occupe le poste d’assistante de recherche et d’enseignement à la Manufacture (HEARTS).
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Krassen Krastev
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Julie Semoroz
Julie Semoroz
est une artiste franco-suisse basée à Genève, reconnue pour sa capacité à fusionner l’art et la science à travers le son. Son travail explore les propriétés physiques du son et son interaction avec le corps humain et l’environnement, créant des installations et des performances immersives qui remettent en question nos perceptions de l’espace et du temps. S’inspirant de disciplines telles que la biologie, la neuroscience et la philosophie, elle examine des thèmes tels que
la communication interespèces et la vocalisation émotionnelle. Elle collabore avec des artistes et des scientifiques sur des projets individuels et collectifs, qui ont été présentés à l’international. Elle a reçu de nombreuses bourses de recherches et a été nominée pour le Prix Russolo et les Swiss Art Awards et bénéficié d’un soutien du Fonds national Suisse scientifique pour son projet DOUZE MILLE VINGT en collaboration avec Didier Grandjean et le CICA, Chair des sciences affectives de l’université de Genève en 2021 -
Julia Botelho
Julia naît et grandit à Genève, couturière de formation, elle travaille dans un magasin de retouches, et commence un Bachelor à la HEAD en Design de Mode. Elle se réoriente ensuite en Art Visuel dans la section Interaction. Le travail de la performance lui permet de mettre en mouvement ce corps qu’elle a habillé, mesuré et ajusté. Avec son intérêt pour la matière du vêtement et sa vision du quotidien, elle crée des performances qui questionnent l’espace entre la peau et le monde, l’intime et le public. Depuis septembre 2022, Julia étudie à la Manufacture à Lausanne en section Mise en scène où elle poursuit son travail artistique et son envie de créer et d’apprendre au tour de la scène avec d’autres.
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Jolie Ngemi
Jolie Reymond Ngemi est une danseuse, chorégraphe et musicienne qui réside en Suisse et travaille dans le monde entier. Congolaise de nationalité, Jolie a commencé la danse à l’église protestante de Kinshasa. À l’âge de 17 ans, elle rencontre le chorégraphe Jacques BanaYanga grâce à qui elle approfondit sa connaissance de la danse contemporaine.
En 2008, elle débute la création du spectacle « Mist » du chorégraphe Thomas Steyeart. La création tourne en Afrique ainsi qu’en Europe. En 2011, elle collabore avec Ula Sickle et Yann Leguay pour un solo qui se nommera « Jolie », créé en Corée du sud (Séoul) puis montré à travers l’Europe. En 2012, elle est invitée aux États-Unis pour représenter les femmes d’Afrique au festival « New-York live arts ».
En 2013, elle intègre P.A.R.T.S. à Bruxelles, où elle suit une formation de deux ans. Elle est ensuite repérée par le chorégraphe Boris Charmatz, avec qui elle réalisera deux spectacles : « Danse de nuit » et « 10’000 gestes », qui fait l’objet d’une tournée internationale.
Depuis lors elle a commencé son propre travail basé sur la voix, les textes et le corps dans l’espace. En 2018, elle crée le solo « Identity na ngay » et joue au festival la Bâtie à Genève. Le spectacle a été présenté à Bâle, Bruxelles et Utrecht. C’est un projet qui donne la parole aux femmes du monde, et où elle se fait porte-parole de ces communautés qui n’osent pas parler.
En 2019, elle effectue plusieurs performances ambulantes à l’extérieur de Bruxelles et donne des workshops au centre culturel Tictac. Depuis 2020, elle enseigne également à l’Académie d’Amsterdam. Elle réalise, durant la même année en avril, une nouvelle création avec Serge Koulibaly nommée « Wakatt » avec 10 danseur·euses.
Actuellement elle est à la tête d’un projet de festival dans son pays natal, le Congo, à Kinshasa.
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Johanna Hilari
Johanna Hilari (1989) est dramaturge et chercheuse en danse. Elle a grandi à La Paz, en
Bolivie, et s’est installée en Suisse à l’âge de 18 ans. Après un Bachelor en études de théâtre
et danse à l’Université de Berne (dont une année à l’Université Paris 8), elle obtient son Master
en danse en 2016. En 2022, elle a obtenu son doctorat avec la thèse « Expanded
Choreography – Expanded Cinema. Choreografische Verfahren der Erweiterung ».
Actuellement, elle effectue des recherches et enseigne en tant qu’assistante postdoctorale à
l’Institut d’études théâtrales de l’Université de Berne.
Depuis 2013, elle travaille en tant que dramaturge indépendante et œil extérieur avec des
artistes internationaux·ales. Elle accompagne non seulement des productions scéniques dans
le domaine de la danse contemporaine, mais s’intéresse aussi aux travaux interdisciplinaires,
aux différents formats de présentation ainsi qu’aux recherches artistiques. Actuellement,
Johanna travaille comme dramaturge avec Anna Anderegg et comme œil extérieur pour la
compagnie allemande de cirque contemporain Overhead Project.
Johanna est/était membre de plusieurs commissions, actuellement elle est membre du jury
« Konzeptförderung » de la ville de Zürich. Johanna habite à Berne. -
Joana Oliveira
Joana Oliveira est née à Porto au Portugal. Très tôt, elle développe sa passion pour les arts
scéniques et en particulier pour la lumière. En 2006 elle rentre à l’Académie Contemporaine
du Spectacle à Porto pour y étudier la lumière.
Dès sa sortie, elle travaille comme créatrice lumière dans différents spectacles de théâtre et
de danse dans des théâtres mais aussi hors les murs. En 2014 elle reçoit une bourse d’étude
de la Fondation Calouste Gulbenkian qui lui permet de se consacrer à l’approfondissement de
ses compétences en matière de lumière et dans les arts scéniques contemporains à l’étranger.
Cette bourse lui permet d’être reçue à l’Arsenic de Lausanne en Suisse. Depuis, elle signe la
lumière des dernières créations de Youngsoon Cho Jaquet, Audrey Cavelius, Ludovic
Chazaud, Orélie Fuchs Chen, Le Collectif sur un Malentendu, Claire Deutsch, Christophe
Jaquet et Marc Oosterhoff.
Dès la fin 2019 elle est co-directrice technique du Le Grütli – Centre de production et de
diffusion des Arts vivants à Genève.
Parallèlement, les dernières années elle collabore avec le collectif Old Masters et la
chorégraphe Ruth Childs pour la création lumière de leurs dernières pièces et la direction
technique de la compagnie. -
Jasmine Morand
Née en 1977 à Zurich, Jasmine Morand est danseuse au Ballet National de Nancy, à l’Opéra
de Zurich et au Ballet National de Slovénie avant de se former à la danse contemporaine à
Codarts Rotterdam. Elle y développe son écriture chorégraphique et de retour en Suisse en
2000 fonde la cie Prototype Status et devient résidente permanente du Dansomètre, un
espace de création et recherche chorégraphique à Vevey. En France, elle est artiste associée
au TPE à Bezons de 21-23 et est invitée pour la 2ème saison consécutive au Théâtre de la
Ville à Paris avec ses créations LUMEN, MIRE, MIRKIDS. -
Isis Fahmy
Isis Fahmy est metteuse en scène et chercheuse associée au sein de La Manufacture – Haute Ecole des Arts de la Scène à Lausanne depuis 2018. En novembre 2021, elle devient également artiste associée, avec une mission programmation, à l’Hexagone, scène nationale Art-Science de Meylan (FR). Diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en Provence, après une Licence d’Esthétique à Panthéon-Sorbonne, elle obtient son Master Mise en Scène en 2015 à La Manufacture. Elle co-dirige plusieurs recherches HES-SO sur la notion d’objet performatif mêlant les domaines du design et des arts de la scène en partenariat avec la HEAD et l’Université Américaine du Caire. Avec l’HEPIA, toujours dans une dynamique de recherche prospective pluridisciplinaire, elle participe au projet Territoire en recherche sur le Grand Genève à l’horizon 2050 jusqu’en 2023. Elle initie des projets pluridisciplinaires au sein de la Compagnie [IF] qu’elle fonde en Suisse romande en 2015, mêlant textes philosophiques et poétiques, musique contemporaine, design d’interaction et chorégraphie pour que les corps des interprètes et des spectateurices vivent des expériences fortes dans des dispositifs variables. Ces œuvres sont visibles dans des salles de théâtre, des lieux d’expositions ou dans l’espace public en Suisse et à l’international (GIFF, Théâtre Saint-Gervais de Genève, FNC de Montréal, CDN de Tours, Lieu Unique de Nantes, Tahrir Cultural Center au Caire, Festival de la Cité de Lausanne etc.) Elle travaille généralement par cycle de recherche artistique avec Kairos à partir des sons du Caire et Contrevents inspiré du roman La Horde du Contrevent d’Alain Damasio. Actuellement, elle ouvre celui sur les Réalités, avec les projets Des Place[s] ou Lavinia en cherchant une complémentarité du regard entre réalité augmentée ou virtuelle et art vivant. Plus d’infos sur www.isisfahmy.com
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isam
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Hugo Cahn
Photographe de formation, Hugo Cahn se forme comme technicien polyvalent à l’école Grim Edif à Lyon, où il étudie le son, le plateau et la lumière. Suite à quoi il rejoint la Cie Gilles Jobin à Genève en tant que directeur technique, travaillant sur différentes pièces de danse telles que QUANTUM, Força Forte, VR_I, Dance Trail, Cosmogony, et bien d’autres. En plus de sa position de directeur technique, il est également en charge du studio de capture de mouvement de la compagnie, et élargit ses connaissances à la création digitale. Outre son travail avec Gilles Jobin qui se poursuivra jusqu’en 2022, il collabore également avec d’autres chorégraphes tels que Instituto Stocos, Simone Aughterlony, Tidiani N’Diaye et bien d’autres. C’est justement pour Tidiani N’Diaye qu’il va signer la création lumière de 3 pièces entre 2017 et 2022, Bazin, Moi Ma Chambre et Ma Rue, et Mer Plastique. En 2018, il s’associe à Tidiani N’Diaye et Arthur Eskenazi pour créer le festival pluridisciplinaire BAM à Bamako, au Mali, dont il assurera le poste de directeur technique pour les éditions 2018 et 2021. En parallèle de ces projets Hugo travaille également comme technicien en accueil dans plusieurs théâtres, et notamment au Théâtre du Grütli à Genève. Il poursuit aujourd’hui son activité de créateur lumière, régisseur et directeur technique en free-lance, principalement dans le domaine de la danse, mais aussi du théâtre, avec de créations en cours pour les compagnies IF, Souschiffre, et Delgado Fuchs.
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Guy Cools
Guy Cools est dramaturge pour la danse et vit à Vienne.
De 1990 à 2002, il a été responsable de la programmation danse au Centre d’Art Vooruit à Gand et a programmé pour plusieurs festivals, conférences et laboratoires de recherches à l’international, dont « 3rd Modul Dance Conference : Ethics in Aesthetics ? For an ecology of both the environment and the body » pour le réseau European Dance House en 2012 et le ChoreoLab « Ways of Seeing Rhythm » Reso à la Dampfzentrale Bern en 2015.
En tant que dramaturge de danse, il a travaillé, entre autres, avec Jean Abreu (UK), Koen Augustijnen (BE), Sidi Larbi Cherkaoui (BE), Danièle Desnoyers (CA), Alexander Gottfarb (AT), Lia Haraki (CY), Akram Khan (UK), Joshua Monten (CH), Arno Schuitemaker (NL) et Stephanie Thiersch (DE).
Guy Cools est reconnu pour son travail de mentor en dramaturgie. De 2013 à 2015, il a accompagné le projet Danse et Dramaturgie en Suisse. Puis, de 2018 à 2020, il était mentor au Collège de Danse de la Biennale de Venise et de 2019 à 2022, mentor du projet Atlas du Festival ImpulsTanz à Vienne.
Parmi ses publications les plus récentes sont « In-between Dance Cultures : on the migratory artistic identity of Sidi Larbi Cherkaoui and Akram Khan » (2015), « Imaginative Bodies, dialogues in performance practices » (2016) et « Performing Mourning. Laments in Contemporary Art » (2021).
En lien avec la chorégraphe canadienne Lin Snelling, il a développé une pratique de performance improvisée s’intitulant « Rewriting Distance » se concentrant sur l’intégration du mouvement, de la voix et de l’écriture. www.guycools.com -
Gregory Stauffer
Gregory Stauffer (CH) est performer, chorégraphe, chercheur. Il a joué de 1996 à 2003 dans
la formation de noise experimental Lune. Entre 2000 et 2001, il a débuté puis abandonné des
études à l’École supérieure des Beaux-Arts de Genève. Il y découvre les pratiques du Land
Art qui le marquent profondément et développe une pratique d’interventions sculpturales et
performatives en plein air. En parallèle, il loge dans un ancien hôtel restaurant occupé et pour
la première fois a accès à un jardin qu’il transforme en potager. L’étude et la pratique du
jardinage écologique va infuser son esprit et son éthique de travail jusqu’à aujourd’hui. Il a
vécu un hiver en ermitage dans le Jura à apprendre les plantes sauvages et médicinales avant
de se former et d’obtenir un Bachelor en théâtre physique à la Accademia Teatro Dimitri à
Verscio en 2006. Il a fondé la cie Le cabinet des curiosités à Genève en 2009 avec laquelle il
crée plus de 10 cération dans un territoire mobile entre danse et performance. Il tourne en
Suisse et à l’international et son travail a été présenté dans de multiples contextes.
Il est depuis 2016 intervenant à la Manufacture – Haute école des arts de la scène à Lausanne
en tant que mentor des travaux de Bachelors, enseignant des pratiques performatives in situ
et professeur référent. Il est aussi invité en tant que pédagogue à Genève à la HEAD, au CFP
Arts, au Collège Alice Rivaz, à Lausanne au Marchepied, à Verscio a la Scuola Teatro Dimitri,
à la HKB a Bern. Actuellement, Gregory se forme en art thérapie et coaching somatique au
Tamalpa Institute de Freiburg im Breisgau fondé sur les principes de la chorégraphe Anna
Halprin et de Daria Halprin. De 2021 à 2022 il a mené conjointement avec le département de
la recherche de La Manufacture Lausanne et l’IRMAS la recherche-création Processus créatifs
durables pour laquelle il a transposé les 12 principes de conception en permaculture dans le
champ des arts. Il poursuit ce terrain de recherche-création sous diverses formes
collaboratives notamment avec Claire de Ribeaupierre, Guy Cools et le far° festival des arts
vivants de Nyon. Parallèlement, il écrit deux publications : Les Corps Permacirculaires et The
Book of Presence. -
Florence Proton
Florence Proton a une licence en histoire et histoire de l’art et un master en sciences
humaines. Son parcours professionnel débute comme coordinatrice et porte-parole nationale
d’Attac Suisse, une association altermondialiste internationale. Après son Master en sciences
du développement à l’IUED (l’Institut universitaire d’études du développement) à Genève, elle
travaille pendant trois ans au Syndicat Unia comme co-responsable de la communication pour
la Suisse romande. Plus tard, elle change de domaine et travaille en communication pour un
festival de musique électronique, une compagnie de danse et un théâtre. Dès 2012, elle
travaille comme médiatrice et collaboratrice d’Alexandre Doublet. Elle prend également en
charge des médiations pour le TLH–Sierre. En 2014, elle travaille comme adjointe à la
production des JTSC (Journées de Théâtre Suisse Contemporain) et responsable de la
médiation culturelle. Avec l’artiste Liliana Salone, elle produit ARKA, une installation artistique
participative, projet de plus de 3 ans. Elle est responsable des publics de la Triennale d’art
contemporain du Valais en 2017. Dès 2017, elle occupe la place de responsable de
communication et médiation culturelle au Théâtre Sévelin 36 à Lausanne. Depuis 2017 elle
est aussi présidente de Visarte Valais, antenne valaisanne de l’association des artistes
visuel·les suisses, où elle s’engage dans la défense et l’amélioration des droits des artistes et
en particulier pour la rémunération des artistes visuel·les. -
Faustine Moret
Née à Martigny en 1991, Faustine Moret obtient un CFC en danse contemporaine à Genève
en 2014, puis un Bachelor à l’Accademia Teatro Dimitri en 2017. En 2016, elle est reconnue
« Talent prometteur » par le prix du Pour-Cent culturel Migros en théâtre du mouvement. Depuis 2017, elle travaille comme interprète en danse et en théâtre, notamment auprès de Ledwina Costantini, Uma Arnese, Chloé Bieri, Arnaud Mathey… En 2022, elle est à l’affiche de Les Bienfaits du Sommeil de Lionel Fournier, et de Schluchten, de Fabiola Kuonen. Elle est également chorégraphe du projet Idols, de Clémence Mermet, créé au théâtre du Pommier.
En 2023, elle danse dans les projets DIEstinguished de Maria LaRibot et Sirandanes de Christine D’Andrès.En 2019, Faustine fonde la Compagnie du 17 Juin en hommage à la maboulitude qui l’habite. À travers des images et des sensations, elle cherche à matérialiser son biotope imaginaire. En 2021, elle présente à la Belle Usine à Fully, sa première création Gabriella. En novembre 2021, elle crée, en complicité avec l’artiste Sylvain Croci-Torti, TO MY DEAD MOTHER &
SISTER au TLH-Sierre, un projet qui mêle danse contemporaine et arts plastiques. En 2022, elle crée Abadir, un solo qui s’est joué au Théâtre les Halles à Sierre, au Grütli à Genève et au TBB à Yverdon-les-Bains. -
Elise Simonet
Élise Simonet vit à Paris et travaille aux côtés de nombreux·ses artistes dans le domaine du spectacle vivant, comme dramaturge et collaboratrice artistique (Thibaud Croisy, Anne-Sophie Turion, Halory Goerger, Emilie Rousset, Dominique Gilliot et Valérie Mréjen, le groupe Aquaserge, Anouck Hilbey, Antoine Cegarra, Maya Boquet, Marie Losier, Simon Feltz). Membre du groupe de l’Encyclopédie de la parole depuis 2013, elle y développe sa recherche sur l’oralité. Elle est la collaboratrice artistique de Joris Lacoste sur le cycle des Suites Chorales et co-signe les versions multiples et internationales de Jukebox (Gennevilliers, Saint-Pétersbourg, Rome, Conakry, Genève, Ouagadougou, Thessalonique). Elle co-programme les éditions 2015 et 2016 du festival TJCC, avec Joris Lacoste, au T2G (Gennevilliers). Depuis 2017 elle mène Converser, un projet de conversations avec des polyglottes, associées à un jeu de cartes dessinées; elle y questionne les langues, dans leur usage intime et public (Bruxelles, Fribourg, Strasbourg). En tant que dramaturge, elle a été invitée aux Cliniques Dramaturgiques par Jessie Mill au FTA (Montréal), à 1:1 par Sarah Israel au PAF (Berlin), a co-organisé les Cliniques Dramaturgiques du Festival Short Theater (Rome) avec Riccardo Fazi et Jessie Mill. Depuis 2021, elle élargit ses activités à la transmission: elle mène un séminaire de dramaturgie à La Bellone (Bruxelles), et intervient auprès des étudiant·es du Master scénographie de La Cambre (Bruxelles).
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Dragos Tara
Dragos Tara est né en 1976 à Bucarest, il vit en Suisse depuis l’âge de 5 ans.
Il a étudié la contrebasse à l’école de jazz de Montreux et au Conservatoire de Lausanne. Il
obtient en 2007 un Master en composition instrumentale et électroacoustique aux
conservatoires de Genève et de recherche artistique à la HEAD.
Il est membre de formations de musique improvisée (ensemble Rue du Nord, insub Meta
orchestra) de musique contemporaine (Compagnie CHAU) et de théâtre musical (Compagnie
du Phonoscope).
Ses compositions, le plus souvent accompagnées d’électronique et de vidéo sont le fruit de
collaborations avec des ensembles comme l’Ìllorkestrâ, CH:AU, Bolouris 5tet, Vortex, Phoenix,
le NEC, le Binooculaire, l’HYPER DUO, Pneu’Ma.
Il a également réalisé des projets personnels : TETRA (2016), CH.AU, The Musical (2015),
Circumnavigation (2012), Klangkabarett (2010), Artefact (2010) pour le duo 1 + 1, live
électronique et vidéo; Performance pour musiciens, danseurs et électronique aux anciennes
prisons de Vevey (2005) ; Jeu : duel musical pour double-quartet (2004), un spectacle solo
(2001), un 4tet de contrebasses (2000).
Depuis une quinzaine d’années, il prend part à des collaborations interdisciplinaires incluant
la danse et la performance : Jasmine Morand et la compagnie Prototype Status (depuis 2019),
Traversé tout entier avec Claire Dessimoz (2018), Promesses avec la section Lopez (2016),
BATS avec Anne Rochat (2012), ainsi qu’avec Emma Ribbing, Mélodie Lasselin, etc.
l’art vidéo : Lagune avec Denis Savary (2016) ; le cinéma pour plusieurs courts-métrages et
de nombreuses musiques en live pour films muets la recherche : Unwork songspiel.
Collaboration en cours avec le sociologue Marc Perrenoud. Le jeu vidéo (LOW, narration
interactive, en cours).
Nominé pour le Grand Prix suisse de musique en 2014, il a également été artiste en résidence
au STEIM (Amsterdam, 2008 et 2011), au Festival High Zero (Baltimore, 2010) ou encore au
Pantographe (Moutier, 2010, 2012, 2015). -
Denis Rollet
Artiste sonore et ingénieur du son, Denis Rollet travaille dans les domaines de la danse, du
cinéma et de la musique. Il est également co-fondateur avec Marie Jeanson de la Cave12 à
Genève, lieu de concert pour la musique expérimentale ouvert en 1989.
En tant qu’artiste, il s’intéresse principalement aux phénomènes électroacoustiques liés
directement aux défauts ou particularités du matériel utilisé. Supports d’enregistrement,
système de mixage, d’amplification ou de diffusion. Ses dispositifs sont généralement fait de
matériel hi-fi standard détourné et modifié, où lecteurs de cassettes, égaliseurs, tables de
mixage et autres machines fabriquées alimentent feedback électroniques, saturations de
bandes magnétiques et moult phénomènes sonores. Ayant régulièrement collaboré avec la
chorégraphe Cindy Van Acker et le performeur Yann Marussich, son travail est très imprégné
de réflexions sur la perception de la temporalité et sur la notion du geste. Ses performances,
souvent très brutes et sans fioriture, oscillent entre micro-événements proches de
l’imperceptible et intense physicalité du son. -
Degen Tesfaldet aka Blood
Degen Tesfaldet alias Blood rencontre le Krump à l’âge de 14 ans dans les rues de Genève à travers les fondateurs du mouvement Krump en Suisse, les ‘’Warriorz’’.
Alors encore étudiant, il est rapidement happé par cette danse dont il n’avait jusque-là jamais entendu parler. Passionné, il se jette dans le bain et apprend les bases, les codes, le vocabulaire et tout ce qui englobe la culture Krump.
Il intègre la «Warriorz Fam » et fait ses marques parmi certains des meilleures krumpeur d’Europe.Sa soif et sa curiosité lui permettent très vite d’évoluer et de développer un style qui lui est propre. Reconnue pour sa technique et sa créativité, Degen se démarque et ne cesse d’approfondir son art et sa connaissance.
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David Zagari
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Cristina Martinoni
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Coline Bardin
Après sa licence à l’Université du Québec à Montréal et un Master d’Etudes Théâtrales (Université Paris VIII), Coline Bardin intègre en 2014 l’école de théâtre La Scène sur Saône à Lyon. En 2016 elle entre en Bachelor théâtre à la Manufacture – Haute école des arts de la scène de Suisse romande. Depuis sa sortie, elle travaille notamment sous la direction de Pascal Rambert, Nina Negri, Audrey Liebot, Muriel Imbach, Bastien Semenzato, Oscar Gómez Mata, Cosima Weiter, Alexandre Simon et Nicolas Zlatoff. En 2021, elle co-ecrit et interprete (No) sex friends avec Davide Brancato. En 2022, elle est artiste associée à l’Abri Genève où elle continue ses recherches autour de l’autofiction et présente son seule-en-scène La Mâtrue – Adieu à la ferme à la Sélection Suisse en Avignon et en Suisse romande. Parallèlement, elle donne de nombreux ateliers au sein d’écoles sur la prise de parole en public, et la préparation aux oraux. Cette saison, elle poursuit sa tournée de La Mâtrue – Adieu à la ferme, joue dans Le nom des choses de Muriel Imbach et accompagne Emeric Cheseaux dans la création de son seul-en-scène La révérence au Théâtre les Halles.
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Clara Delorme
Clara Delorme (1997) termine sa formation au sein de la Compagnie Junior Le Marchepied en 2017. Elle danse pour Alias, Judith Desse, Yasmine Hugonnet, Mark Lorimer, Yann Hermenjat entre autres. Depuis 2019 elle est artiste partenaire au Théâtre Sévelin 36 à Lausanne, où elle développe son travail autour des monochromes. Elle y crée L’albâtre (blanc) en 2019 et Malgrés (vert) en 2021. Elle fait partie de la promotion 2021 du programme ATLAS/Impulstanz où elle crée Clara Delorme lift her leg to make her vagina lip come out, en réaction au cyberharcèlement suscité par L’albâtre. Grâce à un projet de transformation du Théâtre Sévelin 36, elle participe en 2022 à deux projets de médiation, le premier étant une création pour les écoles avec Baptiste Cazaux et le second une création avec les élèves d’une classe adapté de l’ÉLAN.
Clara co-fonde en 2020 avec Claire Dessimoz et Louis Bonard Arts_Sainement, un groupe romand de réflexion et d’action autour du bien-être au travail, puis en 2022 LIEU COMMUN, un lieu de résidence de recherche artistique à Lausanne. En juillet 2023 le joyeux trio signera Festival au Festival de la Cité, Lausanne. -
Claire Dessimoz
Claire Dessimoz est formée en architecture (EPFL, 2010) et en danse contemporaine (LABAN, 2012). Elle travaille depuis 2012 en tant que danseuse et chorégraphe, et pédagogue à travers des ateliers d’initiation au mouvement. Elle ouvre sa propre structure administrative et de production PRAXIS en 2015, après trois premières années de travail en collectif avec Bastien Hippocrate et Eléonore Heiniger, avec qui elle crée des pièces auto-produites, partagées dans des petits lieux ou des scènes alternatives.
Son travail en tant que chorégraphe est traversé par des questions politiques, de communauté. Elle cherche à faire dialoguer des paroles hétérogènes, tout en luttant contre la tentation d’une quelconque forme de consensus. Sans jamais tomber dans le dogmatisme, elle propose des pièces complexes mais joyeuses, qui cherchent à déstabiliser les certitudes. Formellement, elle s’intéresse notamment à la forme documentaire et à la dissociation entre parole et corps. Elle a une pratique d’enregistrement des paroles intimes et politiques, puis de leurs restitutions par d’autres corps à l’oreillette sur scène. Entre 2016 et 2021, elle développe et présente son travail dans des Théâtres et des espaces d’art tels que le Théâtre Sévelin 36, le Théâtre de l’Usine, Tunnel Tunnel, WallRiss. Elle était artiste associée et résidente à l’Arsenic entre 2017 et 2020.
Son intérêt pour la médiation et la transmission la mène à développer en 2018 une pièce avec des adolescent·es allophones du Collège de l’Elysée et une installation participative à Tunnel Tunnel pour le partage horizontal de savoirs. En 2020, elle a lancé un groupe de réflexion et d’action pour un climat sain dans les arts vivants (Arts_sainement, Lausanne/Genève) et a mis en place, avec Louis Bonard et Clara Delorme, un lieu pour la recherche artistique pluridisciplinaire en 2021 (Lieu Commun, Lausanne). -
Christophe Jaquet
Christophe Jaquet a créé plusieurs spectacles et performances présentés au MCBA, à
l’Arsenic à Lausanne, au far°, festival des arts vivants de Nyon, au TU à Genève, au PACT
Zollverein à Essen, à la Schwankhalle à Brême, au CCS à Paris, au Südpol à Lucerne, au
Schlachthaus à Berne, à la Gessnerallee Zürich, au Festival Belluard Fribourg, au TLH à
Sierre, au Kurtheater Baden, à la Kaserne à Bâle. Il est également l’un des membres du
collectif Velma dont les spectacles ont largement tourné en Europe et particulièrement en
Allemagne.
En tant qu’interprète (danseur, comédien ou performer), il a travaillé à de nombreuses reprises
pour Nicole Seiler (VD) et Phil Hayes (ZH), ainsi que pour Fabrice Gorgerat (VD), Philippe
Wicht (BE), Gary Steven (UK), Elodie Pong (ZH) ou François Gremaud (VD).
Comme dramaturge il a collaboré à de nombreuses reprises avec Nicole Seiler, la Cie Nuna,
Philippe Wicht et a mis en scène des spectacles avec Jean-Yves Jouannais, Thomas
Burkhalter, Phil Hayes et Francis Baudevin.
En tant que musicien, il a enregistré de nombreux disques, tourné aux Etats-Unis et en Europe
et a créé de la musique pour des spectacles, notamment pour Oscar Gomez Mata et Fabienne
Berger. -
Chantal Dugave
Artiste architecte, elle mène depuis 2000 une activité professionnelle indépendante et enseigne en parallèle Art et Techniques de Représentations (ATR) à l’École nationale supérieure d’Architecture de Lyon. Docteure en architecture, au laboratoire GERPHAU (Groupe d’études et de recherches philosophiques, architecture, urbain) EA 7486 de l’École nationale supérieure d’Architecture de Paris La Villette, sa thèse s’intitule : « L’école du faire : enjeux d’une pratique d’artiste architecte ». Son travail de créatrice la conduit à explorer la complexité du monde en créant des histoires fragmentées qui, brouillant les identités, créent des situations imprévues, déroutantes, hors des codes. Sa pédagogie s’appuie sur un laboratoire expérimental entraînant les étudiants à manipuler l’espace, le volume, le corps, le mouvement, la création dans la ville. Elle travaille avec d’autres enseignants à Paris, Los Angeles ou Zurich, qui développent eux-mêmes des pédagogies autour du corps et avec qui elle souhaite organiser prochainement un colloque sur le sujet.
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Caroline de Cornière
Née à Caen en 1972, Caroline de Cornière suit une formation de danse classique et contemporaine au conservatoire de Caen puis de Rennes.
En 1994, elle obtient une Licence de Lettres Modernes & Communication à l’Université de Rennes II. Diplômée du CNDC d’Angers en 1995, elle travaille comme interprète avec Joao Fiadeiro à Lisbonne en 1995, avec la Cie Alias à Genève comme danseuse, assistante, costumière et responsable pédagogique de 1997 à 2007.
Elle est engagée comme interprète et assistante par la cie Néopost Foofwa avec le projet Utile/Inutile 2015-2018. Elle collabore fidèlement comme interprète et assistante avec la Cie Fabienne Berger depuis 1996.
En 2010, elle crée sa propre Cie C2C où elle développe des projets chorégraphiques et de participation culturelle autour de la question du corps-histoire au féminin*.
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Camille Lacroix
Camille Lacroix est artiste visuelle. Elle se forme d’abord à l’École de Recherche Graphique à Bruxelles où elle obtient son diplôme de bachelor puis à la HEAD – Genève, option work.master. En 2023, elle complète sa formation avec le CAS Dramaturgie et performance du texte en formation continue de l’UNIL-EPFL. Son travail s’articule autour de faits de sociétés, de recherches scientifiques, d’anecdotes rapportées et d’impressions subjectives, qu’elle transforme de manière décalée. Le prisme de la vulgarisation et de l’humour sont des moyens privilégiés dans sa pratique pour présenter le monde comme paradoxal et initier une réflexion antiautoritaire. Son travail se matérialise par le biais de divers médiums tels que la peinture, l’installation, la performance, la vidéo ou le texte. Elle a exposé son travail notamment à Halle Nord (Genève), au Centre d’Art Contemporain (Genève), à PALAZZINA (Bâle, Swiss Art Awards), et récemment au Caire suite à une résidence artistique de 6 mois. Elle vit et travaille à Genève. -
Bruta
Bruta utilise la performance pour blesser le regard de l’autre, le tordre, et le faire glisser avec elle en terrain inconnu. Les corps et l’armature théâtrale servent la création de situations troublantes, qui incitent les spectateur·ices à changer de posture et à apprendre collectivement de leurs intersections. Dans ses performances, Bruta cherche à atteindre un état de conscience altéré, d’où puisse émerger une créature. Cette créature l’anime autant que Bruta l’anime. Avec elle, elle trace les contours de sa condition humaine, en partant de sa noirité et de sa transidentité pour aller bien au-delà. Ce processus de création est partagé, afin de donner lieu à une écriture collective, à plusieurs corps.
Fille d’un père français et d’une mère brésilienne, Bruta (née au Havre en 1999) vit et travaille entre les deux pays. Diplômée en 2023, elle montre son travail la même année dans la galerie FONTE à São Paulo au Brésil, mais aussi en s’investissant dans la scène Ballroom naissante à Marseille. Elle crée BIXARADA, son premier spectacle, en avril 2024 fondant ainsi TEATRO ROSA, sa compagnie d’art vivants. Bruta est lauréate de la troisième édition du prix Utopi·e, et décide d’inviter sa compagnie à cette occasion pour proposer un cycle d’exposition au Centre Wallonie-Bruxelles en septembre 2024 et aux galeries Filles du Calvaire et Jousse Entreprise en janvier 2025, en parallèle de la tournée du spectacle en festival. Elle intègre également cette année la nouvelle promotion d’Artagon Marseille et collabore avec des artistes tels que Sandar Tun Tun, Ayoub Jasmina Moumen, Ix Dartayre et depuis peu en tant qu’actrice dans la compagnie de la metteuse en scène brésilienne Carolina Bianchi.
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Benjamin Sunarjo
Benjamin Sunarjo est un artiste performeur et un conservateur qui s’intéresse aux moments de physicalité et au pouvoir de transformation du corps. Il utilise son travail comme un moyen de relier le monde qui l’entoure au monde intérieur, s’intéressant souvent aux passages fragmentaires qui résident dans le banal – les espaces intermédiaires de nos vies que nous voyons mais ne remarquons pas. Benjamin a étudié l’art contemporain à Berne, la danse contemporaine à Londres et les sciences de l’environnement à Zurich. Il a été sélectionné pour une bourse dans le cadre du projet de recherche du FNS « Collecting the ephemeral » de 2020 à 2022 et a remporté le prix tête-à-tête du canton de Berne en 2021 avec son projet « Courant Normal » en collaboration avec le photographe Ruben Wyttenbach. Benjamin est commissaire du festival « International Performance Art Giswil », enseigne à la HKB de Berne et se produit également pour d’autres artistes, notamment Tino Sehgal, Boris Charmatz, Alexandra Pirici, Rirkrit Tiravanija, Alexandra Bachzetsis et Boris Nikitin. Benjamin a grandi en Indonésie et vit à Bienne.
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Barbara Yvelin
Barbara Yvelin est plasticienne et administratrice culturelle. Actuellement Secrétaire générale
des Rencontres professionnelles de danses – Genève (depuis 2019), elle a travaillé
auparavant dans les domaines de l’art et du design contemporains (en tant qu’enseignante,
médiatrice, pigiste et chargée des relations presse), ainsi que de la musique contemporaine
(administration).
Penser les métiers artistiques et culturels dans une perspective de durabilité sociale et de liens
nourrit sa pratique artistique et vice versa ! -
Baptiste Cazaux
Après une formation en danse classique à Biarritz, Baptiste Cazaux intègre en 2015 le Ballet Junior de Genève sous la direction de Sean Wood et Patrice Delay. Au sein de la compagnie il danse des pièces de chorégraphes de renommée internationale tels que Olivier Dubois, Barak Marshall, Roy Assaf, Sharon Eyal et Thomas Hauert entre autres. Maintenant danseur interprète et chorégraphe, il travaille en Suisse et en Belgique avec des chorégraphes tels que Jozsef Trefeli, Perrine Valli, Jan Martens et Ayelen Parolin. Il présente ses créations dans différents théâtres et festivals suisses et internationaux. Depuis la saison 2020/2021 il est artiste associé à L’Abri (Genève, CH) ainsi qu’au Théâtre Sévelin 36 et est soutenu par le Réseau Grand Luxe. En juillet 2022 il participe au programme ATLAS du festival Impulstanz grâce au soutien de Pro Helvetia. Lors de la saison 2022/2023 il participe au programme Artistes en expérimentation du CND – Centre National de la Danse à Lyon pour la création de son spectacle GIMME A BREAK !!!.
Baptiste Cazaux se produit également en tant que DJ sous l’alias Glaire Waldork.
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Aurélien Dougé
Danseur, performeur, chorégraphe et plasticien, Aurélien Dougé est né en 1986 à Angers, en France. Il vit et travaille actuellement à Genève, en Suisse. Diplômé en 2007 du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, il a été interprète pour plusieurs compagnies internationales : le Ballet de Biarritz/Dantzaz (France/Espagne), le Ballet de l’Opéra de Leipzig (Allemagne), Norrdans (Suède) et le Ballet du Grand Théâtre de Genève (Suisse). Depuis 2014, il collabore avec de nombreux artistes de la scène européenne, notamment Jérôme Bel, Romeo Castellucci, Carole Douillard et Cindy Van Acker.
En parallèle, il développe une œuvre polymorphe entre spectacle vivant et art contemporain. Fasciné par les forces naturelles et les phénomènes physiques élémentaires, il scrute les relations d’interdépendance et explore la dissolution des frontières entre l’objet et l’humain, l’inerte et le vivant. Au moyen de gestes simples, de matériaux ordinaires (glace, sel, pierre, papier, etc.) et en expérimentant l’espace comme une zone de sensibilité et de relation, il interroge nos modes d’attention et de perception. Au fil des projets, la durée, synonyme de transformation et d’interaction, se révèle être l’un des outils de prédilection de l’artiste, qui cherche avant tout à immerger l’observateur dans des environnements visuels, sonores et sensoriels, pour en faire un contemplateur, voire un regardeur en mouvement.
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Antoine Weil
Antoine Weil (1999) a obtenu un bachelor d’arts visuels à la HEAD après avoir suivi une
formation au ballet junior de Genève. Son travail explore des enjeux liés à la (dé)construction
de l’identité à travers des jeux de références et de citations pour produire des possibilités de
désidentifications par rapport à la culture populaire et aux archétypes contemporains. Avec
différents médias tels que la performance, la scénographie, l’écriture ou la vidéo, il s’amuse à
jongler avec une panoplie de registre et de style. Il collabore avec des artistes tel que
Alexandra Bachzetsis, Julia Botelho ou encore Yan Duyvendak. -
Anne-Laure Sahy
Après un Master of Arts à l’UNIL et un Master en Ingénierie des échanges interculturels à Paris, Anne-Laure Sahy fonde en 2006 Prélude, pôle de coordination d’actions culturelles en prison. Durant six ans, elle pense, produit et diffuse une dizaine de projets voyant collaborer artistes et personnes détenues.
De 2007 à 2013, elle travaille en tant que programmatrice et productrice au Théâtre 2.21 à Lausanne.
Elle obtient en 2011 un CAS en Dramaturgie et performance du texte pour intervenir ensuite en tant que dramaturge auprès de Julien Mages au théâtre, Adina Secretan, YoungSoon Cho Jaquet, Florian Bach, Joëlle Fontannaz, Joana Oliveira et Cédric Djedje dans le domaine de la danse et de la performance, Elise Shubs et Fabrice Aragno pour le cinéma.
Depuis 2013, elle assume en parallèle la production et la coordination d’une vingtaine de créations ainsi que de leurs tournées. Elle travaille également comme rédactrice et traductrice dans différents champs artistiques.
Fin 2021, elle devient responsable de l’AVDC – Association vaudoise de danse contemporaine. Dans ce contexte, elle initie le projet en réseau de co-développement et d’échange de pratiques « ddd – dramaturgie en danse – dialogue entre corps de métier et collectivisation des pratiques ».
En janvier 2023, elle obtient un certificat en Facilitation de dynamique collaborative – accompagner les équipes sur leur gouvernance et gestion collective de projet.
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Alessandra Domingues
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Adina Secretan
Adina Secretan (elle/she) est travailleuse dans le domaine des arts scéniques en Suisse et
ailleurs. Elle participe aussi à des projets collaboratifs avec des artistes et des personnes
issues d’autres parcours. Elle a été artiste associée du far°, festival des arts vivants de Nyon,
pour les années 2017 à 2019. Parallèlement à ses propres projets, elle travaille comme
dramaturge, collaboratrice artistique ou accompagnatrice pour de nombreux projets portés par
d’autres collègues.
Ses diverses expériences de collaborations collectives, de réseaux artistiques autogé(né)rés,
et d’accompagnements à d’autres artistes l’amènent à chercher des outils pour mobiliser
l’intelligence collective, pour assouplir les autorités qui figent, et pour apaiser les peurs
encombrantes, au sein des processus de création.