Meriel Kenley est dramaturge, vidéaste et chercheuse en arts de la scène, issue de l’École normale supérieure de Lyon. Après une première mise en scène (La Maison et le monde (2017) d’après Rabindranath Tagore, avec la danseuse Fanny Wiard et le joueur de sitar Nicolas Delaigue), elle a collaboré avec les danseuses Lise Messina, Charlotte Mattei, Juliette Adrover et Alice Thomas ainsi qu’avec l’auteur Raphaël Gautier en tant que « vidéo-dramaturge » pour le projet Nyx (avec notamment une résidence à Ramdam un centre d’art, Sainte-Foy-lès-Lyon, fin 2018). Elle a travaillé avec Coline Bardin en tant qu’œil extérieur lors de la création de La Mâtrue – Adieu à la ferme (2021-2022) ; en tant que dramaturge pour L’Idiote d’Arianna Camilli (2022) et la fine di tutte le cose / l’inizio di tutte le altre d’Emma Saba (2022). Elle est adjointe scientifique à la Mission recherche et intervenante Méthodologie pour le Bachelor Théâtre de La Manufacture – Haute école de la scène. En parallèle, elle mène des projets vidéo depuis 2010. Si des films qu’elle a co-réalisés comme What can we say? (2019) ou Pierre Skira : En atelier (2020) ont fait l’objet de diffusions (Aesthetica Short Film Festival, Redfern Gallery), la vidéo l’intéresse aussi en tant qu’outil provisoire dans l’élaboration d’une œuvre. Cela constitue d’ailleurs le sujet de la thèse de doctorat qu’elle consacre à la vidéo dans les processus de création en arts de la scène, menée sous la direction de Julie Sermon.